Trahis par leur ADN?

Prélever et décoder l’ADN dans un écosystème, ou ADN environnemental (ADNe), permet de détecter la présence des espèces qui y vivent. Par de simple prélèvements d’eau, cet outil est utilisé pour suivre la progression des poissons migrateurs amphihalins et des espèces invasives sur la Sélune et ses principaux affluents, dans les années suivant la disparition des barrages.

Le marqueur génétique utilisé (ADN mitochondrial 12S) permet de détecter, après une analyse PCR, la présence des espèces ciblées dans le prélèvement d'eau effectué. Le suivi sur la Sélune se concentre sur les espèces migratrices et invasives, tout en analysant l'évolution des communautés de poissons dans leur ensemble au cours du processus de restauration.

Les prélèvements d'eau sont réalisés sur 33 stations situées sur le cours principal et les affluents. Cela permet d'avoir une couverture assez large pour suivre les espèces. Ce suivi est réalisé deux fois par an: au printemps et à l'automne.

Insérer carte station ADNe